Le nombre de millionnaires en dollars continue de baisser en Belgique

Le nombre de millionnaires en dollars continue de baisser en Belgique

Le nombre de millionnaires en dollars en Belgique a reculé à 134 600 en 2024, ce qui représente une diminution de 2,5 % par rapport à l’année précédente. Il s’agit de la troisième baisse annuelle consécutive, selon les données publiées ce mercredi par le cabinet de conseil Capgemini.

Pour être considéré comme millionnaire en dollars, une personne doit posséder au moins un million de dollars américains (environ 878 000 euros) en actifs investissables, sans inclure sa résidence principale. Sont pris en compte les actions, les investissements financiers, les liquidités et l’immobilier, mais pas les collections d’art, les véhicules ou les bijoux.

L’an dernier, la Belgique comptait environ 540 personnes très fortunées, disposant chacune de plus de 30 millions de dollars d’actifs. Environ 9 380 Belges détenaient des avoirs compris entre 5 et 30 millions de dollars, tandis que la majorité – environ 124 670 individus – possédaient entre 1 et 5 millions de dollars d’actifs investissables.

Même si le nombre total de millionnaires a diminué, la richesse des plus grandes fortunes belges a connu une hausse de 9 % en 2024. Les fortunes intermédiaires, comprises entre 5 et 30 millions de dollars, ont vu leur patrimoine progresser de 1,9 %, tandis que les individus détenant entre 1 et 5 millions de dollars ont enregistré un recul de 2,4 % de leur richesse.

Une dynamique inverse aux États-Unis

À l’échelle mondiale, le nombre de millionnaires en dollars a progressé de 5,1 % en 2024, atteignant un niveau record de 22,8 millions de personnes, selon le rapport de Capgemini. Leur richesse globale a également augmenté, de 4,7 %.

La majorité de cette croissance s’est concentrée en Amérique du Nord, portée par « un environnement favorable en matière de taux d’intérêt et la bonne performance des marchés boursiers américains », précise le rapport. En revanche, des régions comme l’Europe, l’Amérique latine ou le Moyen-Orient ont connu une baisse du nombre de millionnaires, en raison de difficultés macroéconomiques persistantes.

Sokhna Seck