La reine Mathilde soutient le club de lecture de la reine Camilla
Le club de lecture de la reine Camilla attire des fans prestigieux, comme Dame Judi Dench et Richard E. Grant. Désormais, une autre figure royale européenne exprime son soutien à ce projet littéraire.
La reine Mathilde de Belgique, âgée de 51 ans, a partagé trois de ses romans préférés avec la Queen’s Reading Room. Parmi ses recommandations figure Les Bourguignons de Bart Van Loo, un best-seller de 600 pages abordant les aristocrates ambitieux, les rivalités familiales, les trahisons, les batailles féroces, ainsi que les excès de luxe et de folie.
Elle a également recommandé Célébration du quotidien de Colette Nys-Mazure, ainsi que Les Amnésiques de Géraldine Schwarz.
En évoquant Les Bourguignons, la reine Mathilde déclare : « L’auteur belge Bart Van Loo ressuscite avec force l’époque médiévale. D’un style très coloré et divertissant, il raconte comment les ducs de Bourgogne ont façonné ce que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de pays bas : la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg et le nord de la France.
« Il parvient à donner vie à ces personnages historiques, qui deviennent des êtres en chair et en os que l’on aimerait avoir connus. Ne vous laissez pas décourager par les 600 pages ; ce livre se lit comme un thriller. »
À propos de Célébration du quotidien, souvent décrit comme un essai poétique, la reine explique : « Le magnifique ouvrage de Colette Nys-Masure nous invite à apprécier les petites choses de la vie, car dans la routine du quotidien, nous sommes souvent ailleurs, absents de nous-mêmes, sourds au miracle continu qu’est notre existence ordinaire. J’espère que sa leçon d’espoir vous touchera autant qu’elle m’a touchée. »
Enfin, en recommandant Les Amnésiques, la reine Mathilde ajoute : « Dans ce livre, Géraldine Schwarz ose revisiter l’histoire de sa famille en retraçant son arbre généalogique. Lauréat du Prix du Livre Européen 2018, cet ouvrage questionne notre passé et notre présent européen.
« Il nous invite à réfléchir sur la manière dont les nations devraient aborder la culpabilité collective, et comment garantir le devoir de mémoire. Ce livre est propice aux discussions en famille, entre amis, ou même en classe. »
